La cabrette
De la famille des cornemuses, la cabrette tient son nom du sac qui la compose, qui est réalisé en peau de chèvre (cabre signifie en occitan chèvre).
Cet instrument est formé de trois parties : le sac renferment l’air, le pied ou l’on pose les doigts comme une flûte et le soufflet qui approvisionne le sac en air. C’est cet instrument, si caractéristique, que les Auvergnats, montés à Paris, emportèrent dans leurs bagages. Ils s’en servaient, pour faire danser le soir dans les bars.
Au début du XXème siècle, le mariage de l’accordéon et de la cabrette donna naissance au « bal musette ». Aujourd’hui, la cabrette est incontournable dans toutes les fêtes folkloriques.
L'accordéon diatonique
Instrument de musique à clavier et utilisant des anches libres, l’accordéon diatonique est apparu avant l’accordéon chromatique au XIXème siècle. Cet instrument à la particularité d’être bi-sonore, à savoir qu’une seule touche produit, suivant le sens d’action du soufflet (poussé ou bien tiré) deux notes différentes.
De nombreux modèles existent et ont été transformés selon les besoins des musiciens. On trouve des accordéons diatoniques avec le clavier droit à une, deux ou trois rangées. Le plus utilisé est celui à deux rangées. Il est aussi, actuellement, l’instrument incontournable des groupes folkloriques.
Bien que d’origine européenne, l’accordéon diatonique est présent dans beaucoup de traditions à travers le monde.
L'accordéon chromatique
La production de l’accordéon à débuté au XIXème siècle. Le développement de cet instrument est du au concours de plusieurs constructeurs.
Contrairement à l’accordéon diatonique, qui permet de jouer que dans deux gammes, le chromatique le permet dans toutes les gammes. Suivant les accordages, ont obtient différents sons, notamment le son musette que l’on reconnait dans la musique folklorique, comme celle jouée par Jean Ségurel.